Souvent qualifiée de Tout-terrain par son proche public, Mymytchell a évolué dans une pratique épurée de la musique à textes, avec une guitare qui l’accompagne, en face à face avec le public. Renforçant au fil du temps les traits de son écriture singulière et la musicalité de sa guitare, elle a avancé avec les luttes qu’elle vit aux côtés de celles et ceux qui s’y engagent.

Mymytchell écrit des chansons qui prennent leur temps, écrivant sur le présent et l’instant, comme des conversations, des réconciliations, dans un rythme propre, inventé, drôle, inspirant et inspiré par l’histoire de la musique, l’histoire sociale et familiale, l’histoire des femmes, l’histoire homosexuelle et celle des opprimé.e.s, les histoires des gens rencontrés, l’histoire de la langue française et de sa poésie. Des changements de tempo, une énergie particulière, et sa seule présence sur scène, comme on n’a que sa bouche pour gonfler un ballon-monde. Le tout forme un personnage qui essaye d’aider mais qui nous embrouille un peu aussi.

Elle a grandi à Pierrefitte-sur-Seine, petite ville de la banlieue nord de Paris, le long de la nationale 1. D’une importance capitale pour elle, elle écrit depuis la densité de population qu’elle y a connue. Elle évolue aujourd’hui dans le midi toulousain lui offrant une ouverture sur la ruralité et la langue occitane, et toujours loin des centres.

C’est à partir de 2016 qu’elle choisit de revendiquer le métier et enregistre son premier album « Sans pause » en écho à la critique du « Chanter-trop-vite » qu’elle a connue ses premières années de confrontation scénique. En 2018, en pleine grève pour la sauvegarde du régime spécial des cheminot.e.s, elle sort « dimanche », au graphisme de sieste devant une usine en fonctionnement.

Soutenue et suivie par des personnes variées, elle est attachée à l’éclectisme et la rencontre au sein des publics, consciente qu’il est si difficile d’aller au spectacle après le travail. Elle fait partie des 0,2% d’artistes syndiqué.e.s.

Pour 2022/2023, elle est fil rouge de l’emblématique salle de concert du Bijou qui a vu depuis les années 80 passer grands et petits noms de la chanson française. Pour son troisième album qui sortira en 2023, elle collabore avec la chanteuse Aïda Sanchez pour la réalisation et la mise en espace du spectacle Un Monde. L’univers graphique par la peintre Gisèle Toulouzan, une coécriture avec la philosophe et guide-conférencière de la Seine-Saint-Denis Anouk Colombani, et Zeta, rappeuse toulousaine. L’Album Un Monde est issu de l’écriture poétique d’un regard sur la centralité de l’expérience, la vie, la politique. Page dédiée

Elle est cofondatrice de l’Association de mémoire sociale ChantéeRUE DE LA COMMUNE. Créatrice d’œuvres et de visites en duo de l’Ile de France. Tirées notamment de l’histoire familiale, des histoires du populaire parisien. La première œuvre produite fut ll faut venger Gervaise – des blanchisseuses pendant la Commune. La seconde portera sur l’engagement dans la résistance en 1943 et la naissance du Conseil National de la Résistance.

 

ENREGISTREMENTS

      • 2016 – Sans Pause
      • 2018 – Dimanche
      • 2021 – Il faut venger Gervaise – Album collectif

A VENIR

      • 2023 – Un Monde

SCENES

      • Festival des Détours de Chant – Haute-Garonne
      • Le Bijou – Toulouse
      • Festival des Estéales – Corrèze
      • Festival Chants pour Chant – Avignon
      • Folles Saisons – Toulouse
      • Bourses du travail (Paris, Saint-Denis, Toulouse, La Roche-sur-Yon)
      • Auditorium Médiathèque José Cabanis – Toulouse
      • Fête de l’Humanité – Stand Pierrefitte-sur-seine – 93 – 2010 à 2020
      • Et quelques bars, lieux, guinguettes, rues, MJC, salons, jardins, librairies, tiers-lieux, locaux, parvis, pavés, camions et manifestations.